Le 14 août 2012, alors que ses parents étaient partis en Italie, un jeune militaire en permission organisait une fête au Mesnil-Esnard. L’alcool coulait à flot. Mais au cours de la soirée, le jeune homme fut appelé par des amis, tombés en panne dans la côte de Bonsecours. Il sortit la voiture en prenant au passage, une jeune fille et, peut-être, un certain B. qui serait trouvé sur le perron à 3 ou 4 heures du matin...
L’automobiliste emprunta la route de Paris, qui, à ce moment là, était en travaux. Il se déporta sur la droite et percuta la Fiat Punto qui souhaitait s’engager. Le choc fut violent. “Ne vous inquiétez pas, je suis militaire”, aurait dit le jeune homme à la conductrice, choquée. Celle-ci tout comme la jeune passagère souffraient de multiples blessures : l’adolescente resta même hospitalisée quinze jours. Le jeune militaire affirma aux enquêteurs qu’il était assis à l’arrière et donc ne conduisait pas.
Le 4 juillet dernier, le tribunal correctionnel de Rouen s’est étonné des déclarations du prévenu, contraires aux témoignages des parties civiles. “Nous étions trois”, a-t-il indiqué au juge. Pourtant, il ne recroisa jamais le dénommé B. Mais, existe-il seulement ? L’inculpé a été condamné à six mois de prison avec sursis.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.