Pour lui, pas de stress particulier, si ce n’est les contraintes techniques. Car elles sont lourdes.
Les dix vidéo-projecteurs sont disséminés dans la grande salle du premier étage de l’Office de tourisme, dont une partie sert de cabine technique où tout se passe ; mais aussi de l’autre côté de la place, devant le magasin Printemps. Deux ordinateurs (à droite sur la photo) gèrent le logiciel nécessaire à la mise en place du film et le troisième pilote le son. Tous sont indispensables dans un spectacle de son et lumière d’une telle envergure.
A la seconde près
Chaque vidéo-projecteur projette l’image sur un élément de la cathédrale : le portail et les tours sont illuminés par 200 000 flux lumineux ! Le quadrillage sur le bâtiment doit être parfaitement respecté : un test “grille” est effectué un quart d’heure avant le lancement. Pour Cédric, “tout doit être calqué au millimètre près, mais c’est un vrai bonheur chaque soir”. Les techniciens du spectacle, qui se relaient, doivent pourtant gérer des imprévus : l’organisation de la projection doit être parfaite pour une coordination de tous les instants.
Pour Christine Gaillard, chef du projet et directrice adjointe de l’action culturelle à la Crea, cette projection monumentale représente un véritable “temps fort pour la ville”. Pendant l’Armada, 150 000 personnes ont admiré cette prouesse technique et artistique, conçu par Cosmo Av, producteur d’images géantes.
“Un temps fort pour la ville”
Ils étaient nombreux ce mardi à attendre le coup d’envoi. A 22h55, le logo de la Crea apparaît sur la façade de la cathédrale. Les applaudissements fusent. La merveille peut enfin s’illuminer.
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