Après avoir côtoyé nos amies butineuses dans sa jeunesse, cela fait près d’une décennie que ce Breton de 52 ans à l’allure débonnaire a été rattrapé par le virus de l’apiculture. En 2004, cette tradition familiale s’est rappelée à son bon souvenir lorsqu’il dût récupérer une dizaine de ruches qui appartenaient à son père. Mais la production de miel est loin d’être son activité principale… Après avoir été moniteur d’auto-école pendant de nombreuses années, le cinquantenaire polyvalent travaille aujourd’hui à son propre compte.
En plus de la boutique spécialisée dans la vente de matériel apicole, il possède deux écoles de conduite. Et ses ruches ? “L’apiculture ne me procure pas beaucoup de revenus, c’est par passion que je fais ça”, souligne-t-il.
Multiples vertus
Alors, lorsqu’il se rend sur les falaises de la Seine, non loin du château de Robert le Diable, où se trouve une partie de ses ruches, c’est “parce qu’avec l’apiculture on découvre tout le temps des choses : ce n’est pas une science exacte”. C’est là, lorsqu’il fait plus de 20° et que les abeilles sont moins belliqueuses, qu’il part récolter la potion aux multiples vertus issue de la déshydratation du nectar des fleurs : “Le miel renforce les défenses immunitaires et multiplie par deux la cicatrisation lorsqu’on l’applique sur une plaie. La gelée royale est un stimulant très actif et le venin d’abeilles est même utilisé contre la sclérose en plaque”.
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