Boule à zéro, œil vif et éternel sourire aux lèvres, il est devenu un fanatique du jeu. Un vrai de vrai, capable de retenir un nombre infini de règles et de rester trois heures devant un plateau, élaborant une stratégie pour contrer son adversaire ou construite un château plus grand que lui.
Un moment de partage
Oui vraiment, le jeu est son royaume. Un royaume dont le palais est sans conteste le Strata j’aime, le bar à jeux qu’il a ouvert il y a trois ans au bas de la rue de la République. Les jeux sont partout : dans et sur les étagères, au-dessus du bar, dans la cave. Sans compter ceux qu’il garde chez lui, faute de place. Combien de jeux possède-t-il ? “C’est difficile à dire, 600 peut-être, mais le stock augmente tout le temps”...
Cartes en main, plateau sur la table, Alexis est dans son élément. Pourtant, petit, il n’était pas un acharné. Juste un joueur à ses heures. Jusqu’à ce qu’il attrape le virus en découvrant de nouveaux jeux avec ses proches. “La passion arrive naturellement, ce sont les autres qui vous donnent envie de jouer”. Pour lui, tout le monde peut s’y mettre. “Il faut juste trouver le bon jeu qui s’adapte au bon moment”, amusant, stressant, stratégique. Tous les jeux ne se ressemblent pas. Ce qu’il préfère ? “Le moment où je me confronte aux autres joueurs. J’aime étudier leur jeu pour venir ensuite les titiller”...
Mordu de jeu, Alexis songe aujourd’hui à créer le sien. Il y travaille, à ses heures perdues. Mais inventer un jeu prend du temps. “Il faut trouver le mécanisme innovant, qui lui donnera ce petit plus”. Mais d’idées, Alexis n’en manque pas.
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