Au soir du 4 mars dernier, un brigadier de la police municipale de Rouen prêta son véhicule personnel à une connaissance. Les deux hommes se mirent d’accord. Le premier devait le récupérer deux heures plus tard.
Vers une heure du matin, des policiers repérèrent le véhicule circulant tous feux éteints et franchissant deux stops. L’automobiliste en perdit le contrôle un peu plus loin. Conducteur et passager prirent la fuite à pied. Le 5 mars, il était 10h30 lorsque les services de police appelèrent le brigadier. A 11h40, ce dernier déposa plainte. Il déclara le bien volé, rue du Champ de Mars, à Rouen. Puis, il alla “faire jouer son assurance.”
Dans l’après-midi, interrogé à nouveau, il reconnut avoir donné les clés. Une heure après, il se représentait à l’organisme assureur pour dire la vérité.
Le 5 juillet, au tribunal correctionnel de Rouen, le prévenu a tenté de faire amende honorable. “J’étais tellement dégoûté”, a-t-il nerveusement répété aux juges. “Les faits sont surprenants et désagréables”, a rappelé le procureur. Le prévenu le sait : cette tentative d’escroquerie peut mettre un terme à sa carrière pourtant prometteuse. “Il a paniqué et a fait des déclarations irréfléchies”, a plaidé la défense.
Le jeune homme a écopé de 6 mois de prison avec sursis.
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