Le jeune chercheur rouennais Mathieu Bidaux vient de lui consacrer un ouvrage, fruit de son travail de recherche en histoire contemporaine.
Qui était donc cet homme à la mine renfrogée ? Les connaisseurs de l’Affaire Dreyfus le connaissent peut-être. Car il fut le fondateur du quotidien L’Aurore, qui publia en 1898 le célébrissime “J’accuse !” d’Emile Zola. Ce que l’on sait moins, c’est qu’il a vécu à Rouen, dans la vallée du Cailly. D’origine modeste, il atterrit dans sa jeunesse à Déville, au cœur d’une des vallées les plus industrielles de France, spécialisée dans le textile.
Très vite, son intelligence lui permit de diriger l’usine Wulvérick, de créer un journal satirique (Tam-Tam) et de s’essayer à la poésie et à la critique sociale. L’homme embrassa les idées du socialisme et connut une ascension à Paris jusqu’à la création de L’Aurore. Plus de 80 ans après sa mort, aucune rue ne porte son nom. Seul un ouvrage passionnant sur une destinée brillante.
Pratique. Ernest Vaughan, le patron rouge, de Mathieu Bidaux. Editions L’Echo des Vagues, 2013. 20 €.
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