Ils affirment avoir cassé à cet effet les portes de trois voitures à Cabourg, en sortant du Casino, ne pouvant pas rentrer à Caen dans le foyer où ils résident avec leur compagne respective.
En comparution immédiate le vendredi 5 juillet pour vols aggravés, puisque commis en réunion, ils affirment avoir agi sous l’influence de l’alcool.
Mais la présidente du tribunal relève qu’il apparait à l’évidence, vu la taille des véhicules fracturés, qu’il était impossible d’espérer y dormir confortablement, et qu’en plus, les boîtes à gants ont toutes été consciencieusement fouillées.
Elle fait remarquer aux accusés qu’ils utilisent, en tant que demandeurs d’asile, les subsides qui leur sont alloués par l’Etat français et qu’ils ne doivent pas s’en servir pour jouer. Et enfin que par leur avocate et leur interprète sont rémunérés par l’Etat français.
Ils sont condamnés, sous les sanglots de leurs compagnes présentes à l’audience. J., en récidive, écope de huit mois de prison ferme. Il part immédiatement pour la maison d’arrêt de Caen. Son complice, sans casier, est condamné à six mois avec sursis.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.