Du bleu cobalt dans la salle des mariages, du rouge coquelicot dans le salon bleu de la Maison de la Fontaine, des totems à la Cave du Bénit, des laques abstraites dans l’épicerie Proxi, un mural chez une des habitantes à la Reposée... Le Festival Normandie Impressionniste ne se découvre pas que dans les musées. Depuis quelques semaines, il s’invite aussi, par petites touches colorées, dans le Bocage Virois, et ce jusqu’à la fin de l’été. Intégralement conçue par Charlotte Noyelle, la manifestation prend ici plusieurs facettes : des installations éphémères chez les commerçants et les particuliers, des visites guidées le matin avec promenade autour du plan d’eau du village, un film à épisodes sur Internet, des laques en pleine nature sur les bords de la Souleuvre...
“ça rassemble les gens”
Au Bény-Bocage, à raison d’une nouvelle oeuvre chaque semaine, c’est tout une commune qui se transforme peu à peu en galerie d’art, sous l’impulsion de l’artiste scénographe. Elle-même surprise et ravie du succès rencontré auprès des habitants, Charlotte Noyelle rappelle que les peintres impressionnistes furent les premiers à oser exposer en dehors des salons officiels... “L’impressionnisme dans les musées, c’est un contresens total”,estime-t-elle. Au contraire, pour elle, l’art se vit au contact de la nature, s’inscrit là où on ne l’attend pas, au détour d’une allée, sur les galets ou un tronc d’arbre, derrière une vitrine. toujours accessible, ouvert au plus grand nombre, jamais élitiste. “Il doit faire partie de la vie quotidienne, même de façon infime”.
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