Au cœur de la forêt, au lieu-dit La mare des Anglais, s’élevait deux siècles avant notre ère, un oppidum. “Le site est connu depuis le XIXe siècle, détaille Celia Basset, qui mène ce chantier. Un érudit local avait déjà fouillé un petit temple gallo-romain”. Après des décennies paisibles, les lieux reprennent vie, grâce à cette étudiante en archéologie.
Ouvert aux néophytes
Une petite vingtaine de ses collègues, venus des quatre coins de France ou de l’étranger - l’un d’eux habite en Louisiane - s’activent. Ils creusent ou raclent soigneusement le sol, à la recherche d’indices d’occupations, de petit mobilier. Ils sont là bénévolement, pour valider une matière de leur parcours universitaire, mais surtout par plaisir. La plupart d’entre eux font des études d’archéologie. Mais pas tous. On y rencontre aussi, entre autre, un étudiant en chimie. Marc, lui, est en master d’histoire ancienne et d’archéologie à Pau. Il voulait découvrir un site de l’âge de fer. “Cela me permet de voir concrètement ce qu’est l’archéologie et m’aide à choisir la période qui m’intéresse le plus”, explique-t-il.
Parfois, des retraités ou de tout jeunes fouilleurs se mêlent à l’équipe. “Il ne faut pas forcément être expérimenté. Nous acceptons plus ou moins de débutants selon les chantiers. C’est toujours intéressant de faire partager son savoir”, note Célia Basset, qui a fait sa première fouille à l’âge de 15 ans.
Sous leurs truelles, les bénévoles retrouvent beaucoup de petits objets ou de la céramique. Ici, les pièces et les fibules se font rares. Les fouilleurs clandestins, avides de restes historiques, se sont servis. Au grand dam des spécialistes.
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