“Ça aide à la concentration, l’analyse et la maîtrise de soi”, affirme-t-il. Trois ans après s’être confronté pour la première fois à la “mécanique des sphères”, le jeune habitant de Oissel est aujourd’hui champion de Normandie cadet, vice-champion régional junior et n’entend pas en rester là.
Sport de mousquetaire
C’est à 12 ans, dans un centre de loisirs, que Sébastien a découvert ce sport, certainement bien connu des férus d’histoire. “Sous Louis XIII, il fallait savoir jouer au billard pour devenir mousquetaire”, raconte ainsi Daniel Millet, président du Billard Club Osselien (BCO), où le lycéen vient s’entraîner plusieurs soirs par semaine. Le jeune homme s’adonne à sa passion parallèlement à ses études en seconde professionnelle “technicien menuisier” et entre deux parties de foot avec ses copains.
Au BCO, il bénéficie des conseils avisés de Johann Petit, une référence du billard français. Attentif, Sébastien Vérel étudie les moindres gestes du champion de France puisque le billard repose sur une grande part de “stratégie et de mimétisme”. “On dit que ce sport requiert les facultés de réflexion d’un joueur d’échec et le doigté d’un pianiste doué”, précise même Daniel Millet.
En compétition, le jeune Sébastien s’appuie sur la sérénité qu’il dégage pour rester maître de ses émotions. “Un adversaire peut jouer pendant une heure et demie d’affilée. Toi, tu le regardes et même si cela t’énerve, il faut rester concentré”.
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