Plus de 300 hectares à aménager en plein cœur d’agglomération... le rêve pour n’importe quel urbaniste ambitieux. Vendredi 5 juillet, la première réunion du comité de pilotage en charge de la “reconquête de la presqu’île de Caen”, ce vaste espace recouvert en grande partie de friches industrielles, s’est tenue en présence des élus des trois communes concernées : Mondeville, Hérouville et Caen. Winy Maas, l’architecte hollandais retenu pour le réaménagement de ce territoire, participait aux échanges.
Pour une forte identité
Il devra rendre en septembre 2014 un “plan-guide” qui garantira la cohérence de l’ensemble du projet, tout en intégrant de multiples paramètres comme le rapport à l’eau, les modes de déplacements ou encore les places du sport, de l’éducation et de la santé. Le tout, en se projetant sur une vision futuriste de la société, telle qu’elle existera dans trente ans.
Pour l’aider, Véronique Granger et son équipe de Pro-Développement apporteront leurs idées. “Notre objectif est de nourrir le travail des urbanistes en termes de programmes susceptibles d’être implantés sur la presqu’île de façon concrète, que ce soit du matériel comme des programmes immobiliers, ou de l’immatériel comme des services publics”, précise-t-elle. “Il s’agit là d’une opportunité formidable pour l’agglomération, mais aussi pour la région, de se positionner par rapport au reste du pays en se dotant d’une métropole avec une forte identité”.
Les acteurs impliqués souhaitent non seulement limiter le départ des Caennais vers l’extérieur, mais aussi attirer de nouvelles populations. Pour Winy Maas : “Il faut être fier de son territoire, et éviter d’être moyen, inconnu et moche”. Pari lancé.
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