Dans quelques semaines, les 28 appartements qui ont remplacé les anciennes cellules des nonnes, accueilleront leurs locataires, à deux pas de la Fontaine Sainte-Marie, à Rouen.
“On ne brûtalise pas les bâtiments”
Racheté 3,6 millions d’euros à l’Etat - qui a fait, au passage, une belle pluvalue après avoir projeté un temps d’y installer la Direction régionale des affaires culturelles, le bâtiment construit en 1651 par des religieuses Clarisses anglaises sort de 18 mois de travaux.
Un chantier à 4,5 millions d’euros taillé sur mesure pour la société Azurel, spécialiste des restaurations-réhabilitations de bâtiments anciens. Et pour cause : le couvent des Gravelines est classé aux monuments historiques. Une telle rénovation doit donc respecter une longue liste de critères très stricts, contrôlés par les Architectes des Bâtiments de France.
“Ces contraintes, nous savons faire. On ne brûtalise pas les bâtiments”, martèle Ludovic Burel, en dévoilant le magistral salon d’un appartement de 130 m2 situé sous la toiture “bâteau” du couvent. Les vieilles poutres ont été conservées, certaines tomettes aussi. “Cela a été une belle expérience. Le bâtiment n’était pas si dégradé, mais il a fallu le reconfigurer complètement”, explique Philippe Lemonnier, l’architecte de l’opération.
Plus loin, on découvre l’ancienne chapelle, unique partie à ne pas encore avoir été rénovée. “Nous mènerons ce projet dans un second temps, afin d’éviter la confusion des genres”, indique M. Burel. Elle devrait se transformer prochainement en bureaux.
Thomas Blachère
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