En fin d’après-midi, un SDF quémandait des cigarettes aux passants à la gare SNCF de Rouen. Machinalement, l’homme cracha. Il se fit reprendre par une policière, en patrouille. Le SDF essuya. Alors qu’il regagnait la sortie, un témoin, formateur syndical de son état, s’adressa à la policière: “Vous n’avez pas à lui parler sur ce ton là ! Tu n’as pas honte de t’en prendre à plus faible que toi ?”
Deux militaires en renfort “Vigipirate” s’interposèrent. Les propos du formateur se firent plus insultants. Un des deux militaires affirma qu’il aurait tenté de se saisir de son arme. Entre temps, le formateur avait rejoint son épouse au kiosque à journaux. Ce fut là-bas que les policiers allèrent le cueillir. Il les repoussa. Ils le prirent chacun par un bras afin de le sortir du kiosque. Face au juge, le prévenu a nié la rébellion et les insultes. Quant à sa prise de position, il s’en est expliqué : “Je suis intervenu car j’ai estimé qu’ils lui ont parlé sur un ton méprisant”.
“Effectivement, il n’aurait pas du remettre en cause l’autorité de ces personnes”, a reconnu la défense. Mais, “c’est un homme engagé, touché par les causes humanitaires. C’est quelqu’un de révolté mais dans le bon sens du terme !” Il a été condamné à une amende de 1 500 € dont 1 000 € avec sursis.
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