“Il a été repeint une bonne douzaine de fois ! En jaune, en rose à pois... Il a été même plâtré et enrubanné”, se souvient Serge David, chargé de la culture à l’université. Haut de près de huit mètres, le monument de bronze a été réalisé par Louis Leygue, à la demande de l’architecte du site Henry Bernard et du recteur de l’époque, Pierre Daure.
“Pendant la guerre, l’université avait été détruite par le feu. Sculpter un oiseau mythique qui renaît de ses cendres, c’était un beau symbole”. Cinquante-cinq ans après son implantation, le Phénix continue d’être traité comme un tableau d’affichage. “Le campus 1 est un lieu de départ des manifestations, donc de la contestation étudiante”. La charge de l’entretien de la sculpture revient à l’université, qui peine à garder intacte sa patine originelle.
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