“Tout cela remonte à cinq ans. Maintenant, j’ai changé de vie. Je suis croyant, et sais que si l’on fait du mal, on le paie plus tard”, s’exclame Morgan, 23 ans cette année.
Le 9 juillet 2008, le Mag-presse de la rue Jean Monnet à Caen fait l’objet d’un braquage. Les trois individus cagoulés sont armés de pistolets à grenaille et tirent sur le gérant lorsque celui-ci vient au secours de sa femme, qui refuse de donner la caisse. L’homme aura plus de 100 grenailles dans la main tandis que les trois malfaiteurs fuient, sans butin. Leur véhicule, une Opel Corsa, a été volée le 2 juillet 2008 par Morgan, à Saint-Martin-de-Fontenay.
La menace des Assises
Le 11 juillet suivant, deux jeunes sont surpris en train d’y mettre le feu, rue de Cambridge, à Hérouville. L’un d’eux est le petit ami de la sœur de Morgan. Le duo prétend qu’un inconnu leur a demandé de l’incendier. Mais on retrouve dans la voiture une chaussette portant les traces ADN de Morgan, et des bijoux en or provenant d’un cambriolage survenu le 2 juillet à Saint-Aignan-de-Cramesnil. Les hommes cagoulés n’ont pu être identifiés.
“Quand on partait cambrioler, on prenait deux paires de chaussettes, qu’on mettait comme des gants…”, précise Morgan. En détention provisoire pour le braquage, il avait été libéré sur le faux témoignage de Jennifer, qui lui avait fourni un alibi le jour du crime, pour lequel il risquait les assises, et qui a ensuite été correctionnalisé. Il nie sa participation au braquage et reconnaît les vols.
Jennifer, sans antécédents, est condamnée à trois mois de prison avec sursis et à 300 € d’amende pour son mensonge. M. H. est condamné à cinq ans, dont deux ans assortis d’un sursis mise à l’épreuve, comportant l’interdiction de détenir une arme et de rencontrer la victime.
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