A la télévision, il découvre un laboratoire chinois qui élabore ce type de produit, dont la métamphétamine. Il retrouve facilement ce laboratoire sur Internet et passe commande de molécules “E3” et “E1”. Auparavant, il a consulté l’arrêté du 22 février 1990 qui indique l’ensemble des produits qualifiés de stupéfiants en France : lui et le fournisseur chinois en sont certains, E1 et E3 sont “légales”.
Morgan demande à se faire livrer. Le colis, expédié depuis Shangaï, est bloqué intercepté à Roissy, où il est analysé : la poudre réagit aux tests sur les psychotropes de synthèse. Mécontent de ne rien recevoir, Morgan se plaint et le laboratoire le livre à nouveau… Il est placé en garde à vue. “Si ce produit n’avait pas été légal, je n’aurais pas été assez bête pour le faire livrer à mon adresse”, indique-t-il lors de la comparution immédiate du vendredi 28 juin.
Le tribunal a tranché : E1, ou métanphétamine interdite, il s’agit d’un produit psychotrope hautement addictif, en partie destiné à la revente. Morgan a déjà fait 1 200 euros de bénéfices en deux mois. Sans antécédents, il est condamné à huit mois d’emprisonnement, dont quatre avec sursis.
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