En ce 27 juin 1924, le Tour de France va basculer et tout va se jouer dans la Manche. Nous en sommes à la 3e étape, le peloton quitte Cherbourg où la victoire a été remportée la veille par le Français Romain Bellanger. Au moment du passage à Granville vers 6 heures du matin. Le célèbre reporter Albert Londres, qui cette année là couvre la grande boucle pour le petit Parisien s'aperçoit que plusieurs hommes manquent à l'appel et pas n'importe lesquels.
Le 2ème du général Charles Ville mais aussi et surtout les frères Pelissier, Francis et Henri, tenant du titre et grandissime favori de l'épreuve ont mis pied à terre à Coutances pour protester contre un règlement trop strict et un Tour trop difficile.
Les forçats de la route
Le journaliste rejoint la cité épiscopale et le café de la gare où les trois cyclistes avaient décidé de se réfugier. Après avoir expliqué les raisons de leur départ, les trois hommes allaient reprendre le train tournant définitivement le dos à la Manche et au Tour.
Le lendemain, Londres racontait l'aventure dans le Petit parisien et titré son Article "Les forçats de la Route", une expression qui allait rester célèbre, plus célèbre qu'un Tour de France dont on ne souviendra même pas de l'incroyable exploit de l'italien Ottavio Bottecchia, qui allait remporter la Grande Boucle en ayant porté le maillot jaune de bout en bout.
Tour de France 1924 : la Manche dans l'histoire de la Grande boucle
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