Au sein du "Comité de pilotage de repositionnement du site Petroplus", c'est son nom, deux groupes de travail sont chargés de faire la promotion et de trouver un avenir aux 240 hectares. L'Etat active son réseau, en région et au niveau national voire international. Une première piste a vu le jour, avant d'être abandonnée : l'extension du site de l'usine Chapelle Darblay (fabrication de papier) vers le périmètre de la raffinerie.
Nouvelle piste évoquée : la création d'une "plateforme de fourniture d'énergie, d'utilités et de services aux industriels". Autrement dit : une zone industrielle où plusieurs entreprises mutualiseraient de nombreux frais de fonctionnement. "Il faut au moins deux acquéreurs pour amorcer la pompe", a estimé Pierre-Henry Maccioni, préfet de Haute-Normandie. GDF Suez et Air Liquide, voire Lubrizol, ne seraient pas insensibles à cette idée.
Dernière piste, pas incompatible avec la précédente : l'installation d'une unité de méthanisation, "nourrie" avec des déchets d'Ile-de-France, puisque la région capitale en produit trop et doit régulièrement en exporter, contrairement à la Haute-Normandie.
Le préfet l'assure : "Il n'y a aucun repreneur crédible"
Le préfet Pierre-Henry Maccioni a clamé haut et fort l'absence de repreneur crédible et solide pour la raffinerie, contrairement à ce qu'affirme l'intersyndicale. "La porte (pour une reprise, ndlr) reste ouverte, mais plus les jours passent, plus elle se referme", a-t-il estimé.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.