Vendredi 9 avril, vers 19h30, c'est l'heure de la fermeture du magasin ED, rue du Général Moulin. L'ouverture des portes est bloquée, et les derniers clients passent en caisse, afin de régler leurs achats. Mais à 19h40, un homme en tenue de motard réussit à pénétrer dans les lieux, profitant de la sortie d'un client. Il a un gilet fluorescent orange 'France-Télecom” et une cagoule anti-froid. Un retardataire, pense le personnel, mais avec une main dans le dos. Et, lorsqu'il se dirige vers la caissière pour lui demander la caisse, il sort un pistolet qui s'avèrera factice, acheté 20 euros dans une armurerie.
On est braqués, souffle la responsable. L'homme repart à pied avec deux caissons de monnaie contenant 600€ et deux bouteilles de pastis, volées avant de quitter les lieux.
J'espère que je ne vous ai pas trop choqués, lance-t-il. Il est arrêté quelques minutes plus tard, à 150 mètres du magasin.
À l'audience du lundi 12 avril, en comparution immédiate, le prévenu, cinquantenaire, paraît accablé. Il indique : je voulais retourner en prison. Il n'y a que là que je peux manger à ma faim tous les jours, et du travail. Le procureur lui rappelle : Vous n'évitez les Assises que parce que votre arme était factice.
Trois ans fermes
Mais, le 9 avril, c'était aussi la date anniversaire de la mort de la compagne du prévenu. Avec ses 26 mentions au casier judiciaire, il ne trouve pas de travail. Sans ressources, il a bu pour se donner du courage, et passer à l'acte. J'ai eu l'idée de braquer ED en passant devant, je ne peux même plus assurer mon scooter, alors je me déplace à pied.
Son avocate confirme : Il a agi sous influence d'antidépresseurs et d'alcool. Sa détresse sociale est incontestable. Le souhait de Patrick Sebille est exaucé. Il repart en prison pour trois ans fermes. Il devra aussi dédommager les policiers qu'il a frappés lors de sa garde à vue et la caissière.
On est braqués, souffle la responsable. L'homme repart à pied avec deux caissons de monnaie contenant 600€ et deux bouteilles de pastis, volées avant de quitter les lieux.
J'espère que je ne vous ai pas trop choqués, lance-t-il. Il est arrêté quelques minutes plus tard, à 150 mètres du magasin.
À l'audience du lundi 12 avril, en comparution immédiate, le prévenu, cinquantenaire, paraît accablé. Il indique : je voulais retourner en prison. Il n'y a que là que je peux manger à ma faim tous les jours, et du travail. Le procureur lui rappelle : Vous n'évitez les Assises que parce que votre arme était factice.
Trois ans fermes
Mais, le 9 avril, c'était aussi la date anniversaire de la mort de la compagne du prévenu. Avec ses 26 mentions au casier judiciaire, il ne trouve pas de travail. Sans ressources, il a bu pour se donner du courage, et passer à l'acte. J'ai eu l'idée de braquer ED en passant devant, je ne peux même plus assurer mon scooter, alors je me déplace à pied.
Son avocate confirme : Il a agi sous influence d'antidépresseurs et d'alcool. Sa détresse sociale est incontestable. Le souhait de Patrick Sebille est exaucé. Il repart en prison pour trois ans fermes. Il devra aussi dédommager les policiers qu'il a frappés lors de sa garde à vue et la caissière.
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