Il se fâcha en voyant sa compagne encore éveillée. Le couple se disputa et l'homme demanda à la femme de quitter le domicile. Elle refusa. Ils en vinrent aux mains et elle tomba lourdement dans le bureau. L'homme, ivre, cria au téléphone : "Dépêchez-vous d'arriver ! Sinon, je vais tuer ma femme parce qu'elle est agressive." L'arrivée des forces de l'ordre ne le calma pas. "T'es morte", répétait-il à qui voulait bien l'entendre. Il fut interpellé. Sa femme eu trois jours d'incapacité totale de travail.
Séparation
Depuis un mois et demi, le climat familial s'était dégradé. Le père s'était remis à boire et s'enivrait de plus en plus. Selon la fille, la mère se faisait quotidiennement insultée. "Il est violent", attesta le fils. La victime parla de violences habituelles de plus en plus graves. "Le week-end, je partais à l'hôtel avec ma fille." Toutefois, elle n'avait jamais prévenu la gendarmerie. Par pudeur, peut-être. "On essaye toujours de voir si cela peut s'arranger. Mais, en fin de compte, cela ne s'arrange pas", conclut-elle.
Le 4 juin dernier, l'inculpé a comparu devant le tribunal correctionnel de Rouen pour violences et menaces de mort réitérées. "Des disputes, je suis d'accord. Des insultes, des noms d'oiseau, je suis d'accord mais je ne l'ai pas menacée de mort", a-t-il martelé. A la question "l'avez-vous poussée ?" "Je pense qu'elle a glissé parce que le parquet était tout neuf et puis elle avait des talons hauts", a-t-il expliqué tout en précisant qu'il ne s'en souvenait plus car il avait "bu comme un trou".
Le prévenu a été condamné à trois mois de prison avec sursis assortis d'une mise à l'épreuve de deux ans avec l'obligation de se soigner et interdiction d'entrer en contact avec la victime.
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