Les établissements publics proposant de la chirurgie esthétique et plastique sont peu nombreux. Depuis un an, la clinique du Belvédère, très connue dans l'agglomération pour sa maternité, fait partie de ceux-là, en ayant ouvert une branche chirurgie plastique à côté de la chirurgie gynécologique. Le grand public le sait encore peu, mais les patients, les patientes surtout, se sont passé le mot.
"Le lancement de l'activité de chirurgie esthétique fait partie des objectifs de développement du Belvédère qui ne pouvait être qu'une maternité. Cela permet de compléter l'offre dans la région – et la demande est forte – et était important financièrement pour nous", analyse Jean-Marie Maillard, le directeur du Belvédère. C'est l'opportunité qui a créé l'occasion. Le docteur Vanessa Delpierre, toute jeune chirurgienne, était intéressée par le projet. Il n'en fallait pas plus pour se lancer.
Six mois d'attente
Aujourd'hui, elle pratique essentiellement de la chirurgie plastique, dont le but est de réparer les dommages causés par une maladie. Celle-ci est remboursée par l'Assurance maladie contrairement à la chirurgie esthétique, encore très minoritaire au Belvédère. "Je réalise surtout des réductions mammaires et fait de la prise en charge des séquelles d'amaigrissement". "Il y avait un vrai besoin", souligne le directeur de l'établissement. En effet, un an après le lancement de l'activité, le délais d'attente pour obtenir une consultation est de six mois.
L'offre de soin ira donc en augmentant. A partir de janvier prochain, le docteur Vanessa Delpierre, présente seulement deux jours par semaine, sera à plein temps au Belvédère. L'embauche d'un second praticien qui assisterait le Docteur Delpierre est évoqué, tout comme l'augmentation du nombre de lits.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.