Pilote d'hélicoptère pour les urgences, il s'y pose et en décolle, sans jamais y entrer. "Avant chaque mission, nous devons mesurer les risques, notamment à cause de la météo", explique l'ancien militaire à la retraite, spécialisé dans l'hélitreuillage.
Des vies sont en jeu
"Il n'y aurait rien de pire que d'avoir un patient à bord et de ne pas pouvoir le descendre !" Seul décisionnaire quant au décollage de l'appareil, il affirme ne jamais ressentir de pressions exercées par les personnels de santé. "Ce qui est frustrant, c'est lorsque la météo est entre les deux..." Il faut généralement 25 minutes pour relier Caen à Alençon où est basé l'hélicoptère, 45 minutes pour rallier Paris à Caen.
Après avoir servi la Marine durant dix-huit ans, David Théot s'est donc reconverti dans le civil. "Entre ces deux mondes, il n'y a pas beaucoup de différence puisqu'il faut savoir agir dans l'urgence". Chaque décision est importante, la vie du patient transporté pouvant dépendre du temps de déplacement entre le site de prise en charge et l'hôpital.
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