New York le 29 mars, puis Washington le 30 : cette semaine a marqué la première visite officielle de Nicolas Sarkozy et de son épouse Carla aux Etats-Unis.
Le président français, en mauvaise posture politique (et économique) dans son propre pays, comptait sur cette visite pour renflouer l'idée d'une entente cordiale entre lui et Barack Obama.
Idée qui avait en effet besoin d'être redorée, tant le passé récent l'avait ternie Autant Nicolas Sarkozy avait paru se jeter au cou d'Obama après l'élection de celui-ci, autant la réponse d'Obama - et de son administration - avait manqué de chaleur. Obama avait même refusé une invitation à dîner à l'Elysée, en 2009, lors du 65e anniversaire du Débarquement.
Est-ce pour effacer ce mauvais souvenir ? Michelle et Barack Obama devaient recevoir Carla et Nicolas Sarkozy à la Maison Blanche, mardi soir, pour un dîner privé. C'était la première invitation de ce type offerte par les Obama à un couple présidentiel, souligne l'Elysée : un geste d'estime particulier, censé montrer l'importance attachée par Obama à ses relations avec Paris.
Sujets casse-tête
En réalité, la France compte encore moins aux yeux d'Obama que naguère à ceux de George W. Bush - qui déjà n'avait pas notre pays en haute estime.
Pour les stratèges de l'administration démocrate à Washington, l'avenir de la planète se joue dans l'hémisphère Pacifique, entre les Etats-Unis et la Chine ; la vieille Europe leur paraît hors jeu.
En dépit des arrière-pensées (à peine voilées) des dirigeants américains, les grands casse-tête géopolitiques du jour étaient inscrits au programme de la rencontre Sarkozy-Obama, ce mardi : l'introuvable régulation de la finance mondiale, le processus de paix israélo-palestinien à relancer (alors que plus personne n'y croit), la guerre enlisée en Afghanistan, le durcissement des sanctions (inopérantes) contre le programme nucléaire iranien Pour faire bonne mesure, Sarkozy avait également fait savoir qu'il comptait parler à Obama de sujets qui fâchent. Notamment l'ostracisme envers EADS dans l'affaire des avions ravitailleurs : mesure inéquitable et protectionniste, selon Paris, Berlin et Bruxelles.
A Washington, Sarkozy devait aussi discuter avec le sénateur démocrate John Kerry, président de la commission des Affaires étrangères et co-auteur d'un projet de loi contre le changement climatique.
Mais ce rendez-vous avait été pris avant que l'Elysée ne renonce à l'écologie.
L'élément positif, c'est que les Sarkozy ont pu donner d'eux-mêmes une image optimiste aux photographes en arpentant les rues de New York, un sourire de circonstance aux lèvres.
Le président français, en mauvaise posture politique (et économique) dans son propre pays, comptait sur cette visite pour renflouer l'idée d'une entente cordiale entre lui et Barack Obama.
Idée qui avait en effet besoin d'être redorée, tant le passé récent l'avait ternie Autant Nicolas Sarkozy avait paru se jeter au cou d'Obama après l'élection de celui-ci, autant la réponse d'Obama - et de son administration - avait manqué de chaleur. Obama avait même refusé une invitation à dîner à l'Elysée, en 2009, lors du 65e anniversaire du Débarquement.
Est-ce pour effacer ce mauvais souvenir ? Michelle et Barack Obama devaient recevoir Carla et Nicolas Sarkozy à la Maison Blanche, mardi soir, pour un dîner privé. C'était la première invitation de ce type offerte par les Obama à un couple présidentiel, souligne l'Elysée : un geste d'estime particulier, censé montrer l'importance attachée par Obama à ses relations avec Paris.
Sujets casse-tête
En réalité, la France compte encore moins aux yeux d'Obama que naguère à ceux de George W. Bush - qui déjà n'avait pas notre pays en haute estime.
Pour les stratèges de l'administration démocrate à Washington, l'avenir de la planète se joue dans l'hémisphère Pacifique, entre les Etats-Unis et la Chine ; la vieille Europe leur paraît hors jeu.
En dépit des arrière-pensées (à peine voilées) des dirigeants américains, les grands casse-tête géopolitiques du jour étaient inscrits au programme de la rencontre Sarkozy-Obama, ce mardi : l'introuvable régulation de la finance mondiale, le processus de paix israélo-palestinien à relancer (alors que plus personne n'y croit), la guerre enlisée en Afghanistan, le durcissement des sanctions (inopérantes) contre le programme nucléaire iranien Pour faire bonne mesure, Sarkozy avait également fait savoir qu'il comptait parler à Obama de sujets qui fâchent. Notamment l'ostracisme envers EADS dans l'affaire des avions ravitailleurs : mesure inéquitable et protectionniste, selon Paris, Berlin et Bruxelles.
A Washington, Sarkozy devait aussi discuter avec le sénateur démocrate John Kerry, président de la commission des Affaires étrangères et co-auteur d'un projet de loi contre le changement climatique.
Mais ce rendez-vous avait été pris avant que l'Elysée ne renonce à l'écologie.
L'élément positif, c'est que les Sarkozy ont pu donner d'eux-mêmes une image optimiste aux photographes en arpentant les rues de New York, un sourire de circonstance aux lèvres.
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