Le 28 mai, l'ex compagnon comparaissait devant le tribunal correctionnel de Rouen pour avoir violentée la jeune femme. Le juge a tenté de comprendre la raison de ce que le procureur a qualifié d'un "déferlement de violences", qui valu à la blessée cinq jours d'incapacité totale de travail.
"Depuis deux mois, elle me mentait beaucoup, a expliqué le prévenu.
- Dans ce cas, il faut vous séparer.
- Oui, mais j'étais trop amoureux d'elle.
- Lui avez-vous donné plusieurs gifles ?
- Pour moi, je ne lui en ai porté qu'une seule : une grosse, très forte.
- Vous lui avez aussi porté un coup de pied qui l'a fait tomber au sol. Vous l'avez attrapée par les cheveux et collée au mur. Vous lui avez frappé la tête avec votre chaussure de sport et vous l'avez mordue à la cuisse.
- Je ne m'en rappelle plus.
- Vous lui donnez l'ordre de ranger la chambre. La victime s'enfuit. Vous ne pouvez la rattraper puisqu'un voisin s'interpose". Que serait-il passé si la victime n'avait pu fuir ?
L'inculpé a été condamné à 3000 € d'amende.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.