"En 2008, le Parc était presque en faillite. Cette époque est derrière nous", se réjouit Jean-Pierre Girod, son président, fier du nouveau périmètre de 82 communes et de la nouvelle charte qui seront bientôt validés par le Conseil régional, la Préfecture et le ministère de l'Ecologie.
Créé en 1974, joignant presque le Havre à Rouen, le Parc est bien connu, mais à quoi sert vraiment cette immense entité seino-marine. On pense bien sûr à la protection de ce vivier de biodiversité, avec ses 22 % de zones humides, ses marais et ses paysages grandioses. On sait moins qu'il protège aussi le patrimoine culturel et l'économie locale. C'est par exemple le Parc qui créa la Route des fruits, sauvant de l'oubli une tradition agricole en déclin.
Réduire le bétonnage, préserver les paysages
"Le Parc apporte finalement peu de contraintes mais beaucoup d'aides", estime Jean-Pierre Girod. Les communes adhérentes doivent bannir l'affichage publicitaire, payer une contribution et respecter des règles d'urbanisme. Le Parc, lui, conseille et facilite les démarches. Il lutte entre autres pour réduire le bétonnage, densifier les centres-bourgs et allier développement économique et préservation des paysages.
Le Grand port maritime de Rouen joue le jeu depuis une douzaine d'années. A Yville, il a ainsi comblé une ancienne carrière d'un million de mètres cubes de sédiments dragués au fond du fleuve. Pour la transformer en une zone humide renaturalisée. Sans le Parc, cela aurait-il été possible ?
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.