Ce fut un succès. Il fut décidé de renouveler l'événément. Au sein du Hangar 105, le QG de l'association l'Armada de la Liberté, organisatrice de la manifestation, les bénévoles se sont remis au travail dans la bonne humeur.
Vingt-cinq ans plus tard, la magie est toujours là. Rouen s'apprête à vivre sa sixième Armada. En 1994, on célébrait les cinquante ans du débarquement allié en Normandie. En 1999, la fin d'un siècle et l'aube du nouveau. En 2003 et 2008, la grande fête était devenue un incontournable. Un formidable événement qui n'avait plus besoin d'anniversaire pour exister.
Les Mexicains ont la cote
En un quart de siècle, on se doute que les anecdotes ne manquent pas. Elle fourmillent dans la mémoire de Patrick Herr, président de l'association et fondateur de l'Armada. Il se souvient que lui et ses collaborateurs avaient "la larme à l'oeil", lorsqu'en 1989, les premiers voiliers sont entrés au coeur de Rouen. "Les marins chantaient, c'était magnifique." Plus cocasse, ce passage d'Edouard Balladur, alors Premier ministre. "Sur les bords de Seine, à Yainville, les manifestants s'étaient amassés et criaient des noms d'oiseaux. Monsieur Balladur a demandé à son collaborateur ce qu'ils disaient. L'autre de répondre qu'ils l'acclamaient" !
L'Armada, c'est aussi un défilé de célébrités. Comme Geneviève de Fontenay. "Il s'est mis à pleuvoir alors que nous faisions un tour en zodiac et je n'avais pas de parapluie. Très bien habillée, Madame de Fontenay a dû s'abriter sous un sac poubelle poubelle de la ville".
Dans un sourire, Patrick Herr évoque aussi ces mariages qui ont suivi l'Armada. En tant qu'adjoint au maire, il en a célébrés une douzaine. En notant que les marins mexicains avaient la cote. "Je ne sais pas comment ils font mais au bout de 24 heures, ils ont tous une jeune fille à leur bras".
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