"Je suis tombé dans le tatouage par hasard", se souvient Jacky. "J'avais ce côté rebelle, teigneux, et j'évoluais dans un milieu artistique. Cela m'a permis de vivre ma vie, de faire ce que je voulais. A l'époque, le tatouage était presque une revendication".
"Bien plus qu'une gravure sur la peau"
Si le tatouage est aujourd'hui une mode éloignée de cette vision confidentielle et alternative des choses, Jacky continue de recevoir une clientèle nombreuse. Il faut attendre un mois et demi pour obtenir un rendez-vous. "Et je me garde le droit de refuser de tatouer quelqu'un. Car il faut bien comprendre qu'un tatouage est plus qu'une simple gravure sur l'épiderme".
A 60 ans, Jacky poursuit son métier avec un sentiment de nostalgie mêlé d'amertume : "Le tatouage a été récupéré pour faire du business. Et cela ne m'intéresse pas. Aujourd'hui, il n'y a plus que l'image qui compte. Certains de mes clients sont couverts de tatouages, mais n'en montrent rien".
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