A un an du 70e anniversaire du Débarquement, où en est-on ?
"Kader Arif, ministre délégué aux anciens combattants, a installé un comité de pilotage qui est chargé d'organiser l'événement. Huit commissions y travaillent : organisation, communication, accueil des touristes, hébergement... Chacune fait le maximim pour que les festivités soient réussies".
En quoi la collectivité régionale est-elle pilote ?
"Il s'agit de fêter le 70e anniversaire de la Bataille de Normandie. Elle a concerné les trois départements de la Manche, l'Orne et le Calvados. C'est à ce titre que la Région est pilote mais les Conseils généraux ont aussi toute leur place dans le dispositif, tout comme les communautés de communes et les villes".
Qu'y aura-t-il de nouveau dans les prochains mois ?
"Un site Internet dédié va voir le jour, créant avec des liens vers l'ensemble des acteurs de cet événement. On pourra y trouver toutes les informations pratiques nécessaires".
Cet événement est aussi un grand moment de paix...
"Oui, c'est aussi un moment de transmission. Nous aurons, peut-être pour la dernière fois, la chance d'avoir la présence de vétérans. La Normandie a rendez-vous avec le monde en 2014. Nous ne devons pas le rater".
Que prévoyez-vous en direction des jeunes ?
"Le Parlement européen des jeunes organisera à Caen l'une de ses rencontres. Nous allons travailler avec l'ensemble des lycées de la région, les centres d'apprentissage et le maximum de jeunes pour créer des événements et des outils documentaires. Trois arbres de la paix, réalisés en métal, seront par exemple plantés".
Faut-il s'attendre à des manifestations en-dehors des traditionnels temps de recueillement ?
"Le Zénith de Caen accueillera par exemple un festival de musique militaire, des projections de films... L'objectif, c'est de permettre au plus grand monde de participer à cet anniversaire".
Que pensez-vous de ce secteur "mythique" des plages du Débarquement exclusif au Bessin ?
"C'est une initiative malheureuse prise par quelques offices de tourisme qui ne s'étaient pas rendu compte de son impact négatif . Cet incident est derrière nous. Toutes les plages, de Ouistreham jusqu'à Utah, ont connu des sacrifices humains. Il n'y a pas de distinction à faire. Toutes ces plages sont mythiques".
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