Avant tout, “Ca ne sert à rien d’apprendre plein de citations par cœur. J’avais fait ça et je me suis ramassé”, lance-t-il goguenard. Parole de correcteur : “Il n’y a rien de pire qu’une copie mauvaise, pleine de citations. Cela fait remplissage”, estime-t-il.
Que faire alors ? Plutôt que de retenir les mots, mieux vaut se concentrer sur les idées. “Il est important de se souvenir des grandes problématiques de chaque thème, les grandes oppositions de thèses”.
Que faire le jour J ?
Bref, l’idéal est de résumer en une phrase et un argument, les thèses opposées pour chaque thème.
Le jour J, feuille blanche devant lui, sujet sous les yeux, que doit faire le candidat ? “Pour la dissertation, je conseille à mes élèves de diviser chaque partie en trois paragraphes, chacun exposant un argument différent”. Le premier est dédié à un exemple littéraire ou historique. “Surtout qu’ils ne prennent pas des exemples personnels. Ce n’est pas parce qu’on est en philo qu’il faut raconter sa vie” ! Le second expose les idées d’un auteur. Dans le troisième, il faudrait faire une définition conceptuelle de ce que l’on expose. “C’est ce qu’il y a de plus difficile, mais l’instrument du philosophe, c’est le concept. Il faut l’utiliser et poser une problématique.” Répondre à la question posée ? Aucun intérêt, selon le professeur. “Le but n’est pas de répondre à la question posée. Tout le monde s’en fiche. Il faut montrer pourquoi on ne peut pas y répondre”. Pour le commentaire de texte, attention, “ce n’est pas une épreuve de traduction”, lance-t-il dans un sourire. “Il suffit de montrer en quoi la thèse exposée est étonnante et découvrir comment l’auteur remet en cause nos certitudes”. A bon entendeur...
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.