Ils étaient mariés depuis 14 ans. Mais, à l'automne 2012, le couple, en crise, était au bord de la rupture. Lui buvait de plus en plus. Son épouse s'éloignait. Dorénavant, elle passait beaucoup de temps à pianoter sur son téléphone portable. Au soir du 9 décembre 2012, il lui reprocha ses envois intempestifs de textos. Elle le prit mal. Le couple se disputa.
Emprise
L'homme, hors de lui, alla jusqu'au sellier y récupérer une carabine. Il la vérifia. Puis, il retourna dans le salon braquer sa femme. S'il n'a pas tiré, il l'aurait frappée avec la crosse du fusil. Les forces de l'ordre, avisés, intervinrent. Le mari, jeta maladroitement l'arme dans le cagibi avant d'être interpellé. Il fut placé en cellule de dégrisement tandis que la victime quittait le domicile conjugal. "Elle a tout fait pour me faire péter les plombs. C'est sa responsabilité", déclara-t-il alors aux enquêteurs.
Le 14 mai, face au tribunal correctionnel, la partie civile a expliqué que sa cliente avait été victime de violences psychologiques durant plusieurs mois. La défense reconnut "qu'effectivement l'homme avait bu plus que de raison. Il a très certainement dépassé les limites. Mais, il n'est pas le seul dans ce cas là !" L'inculpé a été condamné à quatre mois de prison avec sursis.
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