Accrochées ou adossées aux murs, elles se chevauchent dans une débauche de couleurs et d’images : témoins d’un monde à part, bien que nourri de réel, né de l’imagination du peintre Rouennais, Christophe Ronel.
Pouvoir de l’imaginaire
Chez lui, la peinture est une histoire de famille. "Je suis tombé très tôt dans l’odeur de la térébenthine et de la peinture", lance-t-il d’un air malicieux. Son père, Marcel Laquay, était connu pour ses paysages normands dans les années 60. Le voir, pinceau à la main, ne pouvait que tenter le petit bonhomme. Très tôt, il tient un certain "rythme", peignant énormément. "C’est une respiration, comme un besoin", note-t-il, comme surpris en même temps qu’heureux de cet état des choses.
La peinture, oui, mais différente de ce qu’il a connu enfant. Les mondes qu’il fait éclore sur ses toiles sont un mélange d’activité joyeuse, d’explosion de couleurs. Un chaleureux mélange de ce qu’il a pu voir au cours de ses voyages.
Lorsqu’il quitte son atelier, ses carnets de voyages prennent le relais. Car Christophe Ronel est un amoureux des paysages du bout du monde. Il a posé ses crayons au Maroc, en Inde, en Chine. Sur les pages blanches se fixent ses premières impressions, les instants pris sur le vif. Autant de détails qui alimenteront ses toiles. Derrière son regard bleu qui se fait rieur ou émerveillé, au récit de ses périples, l’imagination ne se pose jamais. C’est elle qui s’empare de ces morceaux de vie pour les réinterpréter dans les tableaux. "Je filtre le monde. Je m’en nourris et en même temps je m’en protège en le réinterprétant à ma façon" conclut-il dans un grand sourire.
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