Le jeune homme aujourd'hui âgé de 26 ans est le co-auteur du braquage de la station service Elan de Mortagne au Perche, perpétré le 4 avril 2010.
Une jeunesse sans histoire
Nabil Ouhabi a suivi une scolarité normale, titulaire d'un CAP/BEP d'électro-mécanicien, il est présenté comme gentil et serviable.
Mais la descente aux enfers a débuté en Bac Pro. De mauvaises rencontres, l'enfer de la drogue, le cannabis, puis la cocaïne, avec un important besoin d'argent.
Un premier dérapage dans le grand banditisme
Les faits se passent en région parisienne : Nabil Ouhabi est incarcéré une première fois pour association de malfaiteurs avec tentative d'enlèvement. En 2005, il aurait été simple guetteur, lors d'un braquage avec fusil à pompe chez un bijoutier, dont les membres de la famille avaient été ligotés.
Son incarcération tombe le jour où il aurait dû passer son Bac Pro. Il sera libéré en conditionnelle.
Second dérapage à Mortagne
Nabil Ouhabi évoque un mal être. Toujours le cannabis. Le besoin d'argent. Lors du braquage de la station service, c'est lui qui tient l'arme de poing, braquée sur la tempe du pompiste, à l'heure de la fermeture de la station service.
Un voisin qui passe par là met les 2 braqueurs en fuite. On retrouve leurs cagoules, une veste de la RATP. L'analyse ADN permettra d'interpeller les 2 braqueurs.
Récidive
Son complice avoue les faits, mais accuse Nabil Ouhabi d'être l'instigateur de ce braquage. Il est condamné à 5 ans de détention.
Ouhabi, lui, ne vient pas au tribunal : "J'avais peur de retourner en prison", explique-t-il. Il est condamné à 10 ans de prison.
Fuite en avant ? Sa famille tente de le raisonner. Finalement, un jour où une voiture de police roule derrière lui, il franchit une ligne continue. Contrôle de police. Les policiers se rendent alors compte qu'il est recherché. Retour à la case prison. Comme le prévoit la loi en de pareilles circonstances, il est rejugé ce jeudi 30 mai, de manière contradictoire.
Perpétuité ?
La qualification de "vol avec arme" est retenue pour l'affaire de Mortagne. Il risque 20 ans de prison, auxquels s'ajouteraient le reliquat de la libération conditionnelle de l'affaire du bijoutier. Il risque aujourd'hui la réclusion criminelle à perpétuité.
Le verdict est attendu tard, ce jeudi 30 mai.
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