Cinq mois plus tard, ces jeunes Bas-Normands étaient rassemblés au Mémorial de Caen afin de présenter le projet pédagogique qu'ils ont développé, avec l'aide de leurs professeurs, autour de ce déplacement d'une journée en Pologne.
Dans l'auditorium du Mémorial, dans un noir total, chaque classe a pris la parole. Les élèves du lycée Littré d'Avranches ont par exemple réalisé une bande dessinée et une vidéo autour de la vie d'Esther Rosenthal, cachée par des justes alors qu'elle n'était qu'un bébé et que ses proches avaient été déportés.
"La transmission d'un traumatisme"
Les élèves du lycée Laplace avaient eux choisi l'écriture et la parole pour évoquer "cette industrie de la mort"... "déportation... survie... sans vie..." ont raisonné, à la lueur de lampes torches. "L'enfer, c'était là-bas".
Par un jeu de scène, les élèves du lycée Malherbe (vidéo ci-dessous) avaient eux travaillé sur la transmission de la mémoire, "la transmission d'un traumatisme" et la disparition des derniers témoins directs de la Shoah.
En janvier, le voyage des lycéens de Caen, Coutances, Alençon et Avranches avait eu lieu grâce au soutien de la Région Basse-Normandie, du Mémorial de Caen, du Mémorial de la Shoah, de l'Académie et de la Direction régionale des affaires culturelles.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.