L'établissement a clos l'année 2012 avec un bilan positif de 10 millions d'euros. "Un résultat de façade, car il inclut l'aide colossale de 23 millions d'euros accordée en fin d'année par l'Etat pour combler nos besoins de trésorerie après le désengagement pour moitié de nos banques. Sans cette aide, nous terminions 2012 avec un déficit de 14,4 millions d'euros". Mieux qu'en 2011 (16 millions) et beaucoup mieux qu'en 2010 (25,3 millions) et 2009 (30,3 millions).
"Cela prendra du temps"
Toutefois, le rythme avec lequel s'améliore la situation ralentit. "On aurait sous-estimé l'état du CHU si on avait pensé pouvoir équilibrer rapidement ses finances. Tout cela prend du temps, car l'origine du problème est très profond, très ancien", observe Angel Piquemal. Une nouvelle aide de l'Etat sera cette année une fois de plus indispensable. Un soutien financier que la direction devra compenser par l'assurance d'une gestion des dépenses toujours plus rigoureuse. "Nous souhaitons aussi resserrer les liens avec d'autres établissements de la région, et développer nos activités de base. Là encore, nous mettrons du temps à en récolter les fruits. On s'attend encore à des années difficiles."
Toujours dans les cartons du ministère de la Santé, le projet de reconstruction du CHU apporterait plus que jamais à l'hôpital un nouveau souffle. "Car derrière cette vieille carrosserie se cache un moteur de Rolls", résume Marie-Astrid Piquet, présidente de la Commission médicale du CHU. En témoignent les classements des hôpitaux français, qui placent souvent l'établissement parmi les meilleurs.
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