A l'origine de cette passion familiale, le père. Déjà handballeur petit, Laurent Gauchet a repris ce sport en 1995 à son arrivée à Mézidon, utilisant cette "soupape pour relâcher la pression psychologique" de son travail. Il a peu à peu poussé sa femme à s'engager dans le club local. Quand le comité du Calvados les a contactés il y a trois ans pour lancer une antenne à Hérouville Saint-Clair, les Gauchet n'ont pas hésiter à donner sa première impulsion au nouveau club des "Flam'hand". "C'était dans nos gènes", explique Catherine : "Nos parents avaient aussi cette façon de s'investir dans différentes causes." Réunions et assemblées générales, matchs et entraînements, rien ne s'y fait sans les Gauchet, qui consacrent au club près de deux heures quotidiennes.
"Un vrai virus"
D'autant que le virus a contaminé deux des trois enfants. Manon, la plus jeune soeur, évolue à Carpiquet parmi les seniors. Antoine, le benjamin, est "tombé amoureux du hand" et s'est engagé à Caen, seul club "qui peut lui donner les moyens d'en faire son métier". Lucie, l'aînée, est la seule à ne pas "avoir accroché". Elle n'a pas repris de licence, remplacée par celle des Sciences de l'éducation. Mais pour tous, le handball reste le sixième membre de la famille. "C'est une fierté de porter ce club", lance Catherine. "Je me rends compte que ce sport nous rapproche beaucoup". "Et cela correspond bien aux valeurs de la famille", ajoute Manon. "On ne saurait plus de quoi parler si on arrêtait" .
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