Les années 20 étaient des années d’insouciance et de fêtes, qui ont permis aux hommes d’oublier les horreurs de la guerre. Apprenti écrivain, Nick Carraway s’installe à Long Island, dans une modeste maison voisine de celle d’un milliardaire mystérieux, Jay Gatsby. Celui-ci, en effet, donne de somptueuses réceptions qui attirent tous ceux qui comptent à New York. Devenu ami avec lui, Nick apprendra, de sa bouche, les raisons de ces fêtes : attirer chez lui Daisy Buchanan, la cousine de Nick, qui fut son premier et unique amour.
Roman phare de la littérature américaine du XXe siècle, “Gatsby le magnifique”, de F. Scott Fitzgerald, a déjà fait l’objet de trois adaptations cinématographiques, dont celle de Jack Clayton, avec Robert Redford et Mia Farrow.
On comprend ce qui a pu séduire un réalisateur tel que Baz Luhrmann dans cette histoire d’un monde en folie qui danse sur un volcan. Il laisse libre cours, en effet, à son sens de l’image et de la démesure, dans la mise en scène de ces fêtes fastueuses. À tel point que le spectateur est vite fatigué de cette débauche de musique, de danses et d’images ébouriffantes, mais un peu vaines. Il faut attendre la seconde partie, plus intime, pour que l’émotion parvienne à percer et que les comédiens donnent la pleine mesure de leur talent. Ou comment un cinéaste talentueux passe, certes avec brio, à côté de son sujet. Dommage !
Drame américano-australien. De Baz Luhrmann, d’après le roman de F. Scott Fitzgerald, avec Leonardo DiCaprio (Jay Gatsby), Tobey Maguire (Nick Carraway), Carey Mulligan (Daisy Buchanan), Elizabeth Debicki (Jordan Baker), Joel Edgerton (Tom Buchanan), Isla Fisher (Myrtle Wilson) (2 h 22)
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