L'ancien entraîneur des filles de Mondeville ne s'imaginait alors pas qu'au lieu de la destination étrangère qu'il prévoyait, il allait rester en Basse-Normandie. Pas d'Euroligue, ni d'élite pour celui qui a été désigné deux saisons "meilleur coach de Ligue féminine", mais de... Nationale 2 masculine.
Budget à la hausse
"Le très haut niveau va sans doute me manquer, reconnaît Hervé Coudray. Mais ce qui compte le plus, c'est de se lancer dans un projet intéressant." Le natif de Fougères, 47 ans, a "pris le temps de la réflexion" avant d'accepter le contrat de deux ans, proposé par ses nouveaux dirigeants. Sans les chamboulements vécus par le club à l'intersaison, son engagement au CBC n'aurait pas pu se concevoir.
"Plusieurs choses m'ont convaincu : le discours du président, les soutiens de Nicolas Batum (ndlr : joueur de NBA) et de Thierry Godfroy (ndlr : sponsor), l'ambition qui se dégage du projet. Le club n'a pas envie de rester en Nationale 2, moi non plus." Si le CBC peut envisager l'avenir avec appétit, c'est d'abord parce que son budget augmente de manière conséquente. Stabilisé autour des 300 000 € cette saison, il va passer à près de 500 000 avec l'apport de Thierry Godfroy et d'autres partenaires financiers.
Stabiliser l'équipe
Les 200 000 € supplémentaires permettent, dans un premier temps, de conserver l'effectif actuel, puisque les deux départs enregistrés (Assane Seck et Nadir Naïdji) ont été souhaités par le club. Caen tient à ses cadres et veut construire autour d'eux. "Apporter des plus-values." Les signatures de Camille Eleka et de Slobodan Ocokoljic vont clairement dans ce sens. Le premier est bien connu à Caen, où il a été formé avant de partir à l'âge de 18 ans. Il évoluait à Lorient ces derniers mois.
Le second, 33 ans, est également une très belle pioche. Ce Serbe de 2,04 m arrive de Rueil-Malmaison en N1. Il tournait à 16 points et 5,7 rebonds par match. "Il a une dimension énorme dans l'adresse, les qualités physiques et l'expérience", précise Hervé Coudray. Un autre intérieur est également attendu.
Une quatrième recrue, sur un poste extérieur, est envisageable mais pas assurée. "Les Qatariens ne sont pas arrivés au CBC, martèle Éric Fleury, le président du club. Le CBC n'est pas devenu un club riche."
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