Quels sont les projets qui vous tiennent le plus à coeur ?
"Certains d'entre eux s'inscrivent dans la continuité du mandat précédent. Nous avons poursuivi la rénovation du centre-ville de Mondeville, qui nécessite encore un mandat pour être achevé. Autre dossier important, celui des huit hectares à urbaniser dans la ZAC de Valleuil, après le départ de l'Armée en 2009. C'est un dossier primordial pour l'avenir de la ville, car nous y construisons entre 120 et 140 logements, un collège et un établissement pour personnes âgées. Le financement de ces équipements a été en grande partie obtenu en compensation du départ du service santé des armées. Pour ce faire, nous nous sommes beaucoup battus, nous avons rencontré de nombreux responsables dans les ministères".
Autres projets en cours, la salle des fêtes et la médiathèque...
"Elles sont importantes pour la vie quotidienne des Mondevillais. La future salle des fêtes abritera deux lieux de jauge différente et sera suffisamment éloignée des habitations pour garantir la sécurité et la tranquillité des habitants. La médiathèque, quant à elle, sera dotée d'un pôle social pour faire venir un public habituellement peu intéressé. Il pourra par exemple venir chercher du travail et faire un saut à la bibliothèque. Actuellement, seuls 7% des Mondevillais sont inscrits dans une bibliothèque. C'est une vraie faiblesse pour notre ville".
Comment parvenez-vous à financer tout celà ?
"Nous contrôlons de près le budget de fonctionnement de la Ville afin de conserver une capacité d'auto-financement d'environ 3 millions d'euros : de quoi financer aujourd'hui quasiment tous les projets que nous avons. La dette de la Ville a baissé, et je n'ai pas augmenté les impôts. Cela demande une gestion rigoureuse et un étalement des investissements".
Briguerez-vous un nouveau mandat en 2014 ?
"Oui, je serai candidate. Les projets sont longs à mettre en oeuvre, et j'ai envie de continuer et de terminer ce que j'ai initié. Je veux porter un projet collectif, et saisir aussi l'opportunité que représente le futur grand chantier de la Presqu'île de Caen".
Vous n'aviez pas de concurrents en 2008. Sera-ce le cas en 2014 ?
"Je m'y attends. La démocratie s'exprime ainsi. Il est normal de discuter des projets, de ne pas forcément être d'accord. L'une des candidatures en vue est celle d'un actuel conseiller municipal : une personne qui ne se retrouvait pas dans nos choix. J'attends de connaître son programme".
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