Bien connu du personnel pour ses frasques à répétition, son intervention n'a nullement impressionné la guichetière qui, après lui avoir demandé calmement de poser son couteau, appellera les gendarmes.
Présenté devant le tribunal le 27 mai, dans le cadre d'une comparution immédiate, Daniel Anfray reconnaît les faits sans difficulté : "J'étais complètement perdu à la sortie de prison", déclare-t-il. Il lui était aussi reproché d'avoir, la veille du "hold up", volé deux vélos, deux jours consécutifs. "Je voulais juste aller en ville", s'explique l'intéressé, qui dit aussi n'avoir pu les ramener car au retour, "ça montait trop".
Misère sociale et solitude
Son avocat déplorera un dossier de la misère sociale et de la solitude : "Mon client a besoin qu'on lui tienne la main. La prison doit tenir son rôle de réinsertion". Le tribunal ordonne le mandat de dépôt et révoque le mois de sursis prononcé en 2011.
Daniel Anfray est aussi condamné à huit mois de prison dont quatre avec sursis et mise à l'épreuve pendant deux ans, avec soins de sevrage et psychologiques, assortie d'une interdiction de fréquenter les débits de boissons et de détenir une arme. Il ordonne la destruction des scellés… slip y compris !
Source : La Manche Libre
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