Son nom : le SYNAPSES (système de surveillance automatisé de la physico-chimie de l'estuaire de la Seine). Le développement de ce réseau a pu être possible grâce à la collaboration du Groupement d'Intérêt Public (GIP) Seine-Aval (à hauteur de 190 000€), du Grand Port Maritime de Rouen et du laboratoire CNRS de l'université de la ville. Pour Robert Lafite, directeur de l'unité dédiée au CNRS, "il est important d'utiliser les bases de données pour mieux comprendre les estuaires". L'enjeu : améliorer les connaissances sur les particules présentes dans l'estuaire, et donc sur la qualité de l'eau.
Synapses, opérationnel depuis début 2012, a déjà effectué plus de 2 millions de mesures sur les marégraphes (reliés à un réseau de télécommunication) du Grand Port maritime de Rouen, Val des Leux, Heurteauville et Tancarville. Selon Rémy Filali, directeur de la Direction territoriale et maritime Seine-Aval de l'Agence de l'Eau Seine-Normandie AESN, "la Seine était le seul estuaire à ne pas être équipé. En général, on connaît bien les fleuves mais mal les estuaires."
Le réseau de mesures permet de suivre l'évolution de la turbidité (atténuation de la lumière), la concentration de l'oxygène dissous, le pH ou encore la conductivité des eaux de la Seine. Il existe actuellement 19 points d'observation de la Seine, sur les 160 kms séparant l'embouchure de l'aval du barrage de Poses. Une mesure est faite toutes les 5 minutes.
Les conducteurs du projet espèrent étendre le système Synapses à d'autres sites, même maritimes. Le réseau de mesure sera présenté aux curieux lors de l'édition 2013 de l'Armada au "Village de l'eau".
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