Une odeur de peinture fraîche plane encore entre l'atelier de réparation de vélos et le nouveau café de l'association. Dans une autre pièce, au calme, un adhérent, graphiste de profession, s'active derrière un écran. Depuis quelques semaines, Guidoline prend possession de ses nouveaux locaux, rue Molière, à trente mètres à peine des anciens. Son "aire de jeu" a été multipliée par sept, passant de 35 à 250 m2. Un déménagement à l'image de la belle réussite de cette association jeune et créative, ancrée dans la mouvance du renouveau du vélo. Un vélo urbain, plus personnalisé, parfois rétro, toujours désiré.
Créé en 2010, Guidoline a le vent en poupe et déjà séduit 900 adhérents. Contrairement à d'autres associations ou "clubs" de la même veine en France, elle n'est pas obsédée par le pignon fixe. "Nous avons toujours accueilli tous ceux qui s'intéressent au vélo, de près ou de loin", rappelle Simon Larchevêque, l'un des fondateurs de Guidoline avec Pierre-Adrien Dracon et Fabrice Houdry. Eux trois comme tant d'autres ont appris à réparer un deux-roues en discutant, en partageant. Désormais, leur association est une référence. On vient y acheter des vélos d'occasion (5 à 20 par mois), ou réparer le sien dans une ambiance relax.
Désirant pousser le concept plus loin et profiter de l'espace du nouveau local, Guidoline a ouvert un café, aménagé à partir d'objets chinés, ornés d'œuvres graphiques, de détails rétro. Des livres, sur le vélo ou l'art, garnissent la bibliothèque. Pour consommer, il suffit juste d'être adhérent (5 € par an, et 15 € par an pour l'adhésion à l'atelier). "Ce lieu doit être approprié par d'autres associations qui n'ont pas la chance de bénéficier d'espace", ajoute Simon Larchevêque. Le partage, encore et toujours, comme une philosophie.
Pratique. 36–38 rue Molière, à Rouen.
Sur internet : www.guidoline.com
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