Bilan de défaite : dès le matin du lundi 22 mars, Nicolas Sarkozy a reçu François Fillon pendant plus d'une heure pour 'faire le point sur le message des Français”. Une heure plus tard, François Baroin, député-maire de Troyes, était à son tour dans le bureau présidentiel.
Selon le secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant, ces conversations ne traitaient que du remaniement technique du gouvernement. Remaniement imposé par la mauvaise image de certains ministres. Ou par leur déconfiture aux régionales, dans le cas de Xavier Darcos laminé en Aquitaine, donc hors d'état de conduire le dangereux travail de la réforme des retraites.
A sa place, qui ? Eric Woerth, jusque-là ministre du Budget. Poste auquel lui succéderait François Baroin. On exécutait aussi Martin Hirsch, coupable d'avoir une image de gauche - image qui enchantait pourtant Nicolas Sarkozy il y a quelques semaines encore.
Mais était-ce vraiment de ces seconds rôles que venait la mauvaise image du pouvoir, plutôt que du chef de l'Etat lui-même, comme on le murmurait maintenant à l'UMP ?
Discorde à droite
Le message des Français aux Régionales est sévère pour la droite sarkozyste : elle ne conserve que l'Alsace, et le FN renaît
Face à cette défaite et aux menaces qui s'ensuivent, une mutinerie se dessine à l'UMP : Les Français nous ont clairement adressé un certain nombre de messages. Il en est un qu'il faut retenir cinq sur cinq : il faut revenir à nos fondamentaux, claironne Jean-François Copé, chef du groupe UMP à l'Assemblée nationale, qui joue la carte d'une droite plus à droite pour rompre avec la rupture. Et qui a été reçu, lui aussi, à l'Elysée lundi matin.
Rupture encore plus radicale : un parti de droite anti-Sarkozy et concurrent de l'UMP !
Jeudi et dans les semaines qui vont venir, Dominique de Villepin va s'attacher à présenter aux Français une alternative pour 2012, a déclaré lundi à France Inter le député François Goulard, proche de l'ancien Premier ministre.
Objectif, en effet, la prochaine élection présidentielle : tout simplement parce que la stratégie politique de Nicolas Sarkozy aboutit à un échec Si nous avons un problème, ce n'est ni telle ou telle réforme, ni la majorité : c'est tout simplement Nicolas Sarkozy ! C'est lui qui a subi un revers, c'est lui, sa méthode et son style qui sont rejetés par une partie de notre électorat.
Le président n'a pas compris la leçon des régionales et montre qu'il veut toujours être en première ligne : résultat, nous sommes dans une impasse politique.
Discorde dans les esprits, désarroi à l'Elysée. Un seul point fixe rà droite : lundi, 60 % des Français souhaitaient que François Fillon reste à Matignon.
Selon le secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant, ces conversations ne traitaient que du remaniement technique du gouvernement. Remaniement imposé par la mauvaise image de certains ministres. Ou par leur déconfiture aux régionales, dans le cas de Xavier Darcos laminé en Aquitaine, donc hors d'état de conduire le dangereux travail de la réforme des retraites.
A sa place, qui ? Eric Woerth, jusque-là ministre du Budget. Poste auquel lui succéderait François Baroin. On exécutait aussi Martin Hirsch, coupable d'avoir une image de gauche - image qui enchantait pourtant Nicolas Sarkozy il y a quelques semaines encore.
Mais était-ce vraiment de ces seconds rôles que venait la mauvaise image du pouvoir, plutôt que du chef de l'Etat lui-même, comme on le murmurait maintenant à l'UMP ?
Discorde à droite
Le message des Français aux Régionales est sévère pour la droite sarkozyste : elle ne conserve que l'Alsace, et le FN renaît
Face à cette défaite et aux menaces qui s'ensuivent, une mutinerie se dessine à l'UMP : Les Français nous ont clairement adressé un certain nombre de messages. Il en est un qu'il faut retenir cinq sur cinq : il faut revenir à nos fondamentaux, claironne Jean-François Copé, chef du groupe UMP à l'Assemblée nationale, qui joue la carte d'une droite plus à droite pour rompre avec la rupture. Et qui a été reçu, lui aussi, à l'Elysée lundi matin.
Rupture encore plus radicale : un parti de droite anti-Sarkozy et concurrent de l'UMP !
Jeudi et dans les semaines qui vont venir, Dominique de Villepin va s'attacher à présenter aux Français une alternative pour 2012, a déclaré lundi à France Inter le député François Goulard, proche de l'ancien Premier ministre.
Objectif, en effet, la prochaine élection présidentielle : tout simplement parce que la stratégie politique de Nicolas Sarkozy aboutit à un échec Si nous avons un problème, ce n'est ni telle ou telle réforme, ni la majorité : c'est tout simplement Nicolas Sarkozy ! C'est lui qui a subi un revers, c'est lui, sa méthode et son style qui sont rejetés par une partie de notre électorat.
Le président n'a pas compris la leçon des régionales et montre qu'il veut toujours être en première ligne : résultat, nous sommes dans une impasse politique.
Discorde dans les esprits, désarroi à l'Elysée. Un seul point fixe rà droite : lundi, 60 % des Français souhaitaient que François Fillon reste à Matignon.
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