L'entreprise qui emploie aujourd'hui quelque 220 salariés et une cinquantaine d'intérimaires, est née en 1964 créée par deux boulangers.
Une sucess story à la normande
Puis la biscuiterie a grandi, en employant notamment des femmes d'agriculteurs de la région, mais en conservant toujours son côté familial. C'est d'ailleurs aujourd'hui la dernière entreprise familiale de cette taille dans la biscuiterie française, avec un chiffre d'affaires de 30 millions d'euros.
Ses fameux "sablés" ont fait sa réputation, mais sa production s'est diversifiée. Aujourd'hui encore, 60% des ingrédients utilisés par la "Biscuiterie de l'Abbaye" proviennent d'approvisionnements régionaux.
Sa production est vendue en France, mais aussi dans le monde entier : États-Unis (avec des entrepôts près de New-York), Chine, Australie, Inde, Brésil, Arabie Saoudite, et dans 2.800 magasins au Japon,.
"C'est une entreprise exemplaire", selon Guillaume Garot. "Cela fait chaud au cœur de voir une entreprise comme la vôtre dans le climat morose", explique le ministre au PDG Gérard Lebaudy :
Le ministre délégué à l'Agroalimentaire à la Biscuiterie de l'Abbaye
"Vous êtes une réussite française dans l'agroalimentaire", renchérit le ministre.
Un plan stratégique pour la filière agroalimentaire
Cette visite ministérielle avait pour thème la compétitivité, l'innovation, et le développement durable. L'occasion pour Guillaume Garot de lever le voile sur le projet de loi, plan stratégique pour la filière agroalimentaire, qui arrivera à l'Assemblée nationale le 30 mai prochain : "les règles vont changer", explique le ministre.
Le 1er point concerne la volatilité des matières premières. Des renégociations des prix de vente, seront encadrées par la loi. Ce dispositif sera également applicable, notamment aux producteurs bovins, porcins, impactés par l'augmentation du prix de la nourriture des animaux.
Deuxième point : les relations entre moyennes entreprises et grande distribution. Là aussi, les règles du jeu vont changer :
Le ministre délégué à l'Agroalimentaire à la Biscuiterie de l'Abbaye
Le ministre parle aussi d'innovation, de formation. "L'esprit de ce projet de loi doit dès maintenant souffler", explique le Guillaume Garot, visiblement pressé de voir les forces se rééquilibrer, les PME dégager des marges, investir, se développer, et embaucher.
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