Obstiné et passionné de généalogie, il a pu grimper dans l'arbre familial jusqu'à remonter au XVIe siècle. Un exploit en somme. Avant que Napoléon ne charge officiellement le gouvernement civil d'enregistrer les naissances, les mariages et les décès en France, retrouver la trace d'un ancêtre reste une tâche très compliquée, aucun registre des nouveaux nés n'étant officiellement tenu. Heureusement, des recherches aux archives départementales et les témoignages des membres les plus âgés de sa famille, furent des plus utiles.
La piste mexicaine
"J'ai pu confirmer ou infirmer toutes les histoires que j'entends dans ma famille depuis que je suis tout petit, comme celle qui a voulu que mon ancêtre Jean-Baptiste Bouju soit un héros de la guerre de Vendée", explique cet artisan, spécialisé dans la fabrication de pain d'épices. Il lui reste pourtant encore un mystère à percer.
"La seule histoire qui m'échappe est celle d'un aïeul, peut-être contemporain de Jacques Cartier au XVIe siècle, ou plus tard, qui est parti à l'aventure outre-Atlantique et qui a disparu depuis". La légende veut qu'il ait été dévoré par des loups au Canada, tué en Afrique ou décédé en Amérique latine.
Cette dernière piste interpelle Pascal Bodet. Il multiplie ces derniers temps les initiatives pour retrouver la trace des descendants d'un certain Jaime Torres Bodet, né à Mexico en 1902, et ancien directeur de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture, de 1948 à 1952. Le 29 avril dernier il a ainsi lancé un appel à témoins sur Europe 1. Ses coups de téléphone auprès de l'ambassade mexicaine à Paris et à l'ONU n'ont rien donné. Mais une chose est sûre : il ne renoncera pas.
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