Ce soir-là, le 6 mars 2012, un jeune homme n'arrivait pas à s'endormir. Se tournant et se retournant dans son lit, il se sentait mal. Au bout d'un moment, au beau milieu de la nuit, il décida de faire un tour. Alors qu'il se promenait rive gauche, à Rouen, il remarqua une boutique de matériel paramédical. Ni une, ni deux il en força les porte et cassa l'un des vitrages. Il ressortit des lieux, peu de temps après, avec deux ordinateurs portables sous le bras, puis il rentra chez lui.
Psychotique
Le 7 mars, il ouvrit aux policiers qui sonnaient à sa porte. Les forces de l'ordre remarquèrent alors, dans la pièce, l'ordinateur allumé. Quelle ne fut pas leur surprise lorsqu'ils se rendirent compte que la session était au nom de la boutique. L'homme fut interpellé pour une histoire de "violence", violence qu'il avait commise un peu plus tôt dans la matinée et pour laquelle il passa le surlendemain en comparution immédiate.
Le 15 mai dernier, le prévenu a déclaré au tribunal correctionnel de Rouen qu'il avait confondu la boutique avec une clinique. Bien que le magasin ne ressembla en rien à un hôpital. "J'étais en crise. J'ai vu les ordinateurs. Une voix m'a dit de les prendre."
Il a été condamné à deux mois de prison avec sursis.
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