Héritière d'un urbanisme controversé, Hérouville veut jouer la carte de la ville attractive, agréable à vivre et toujours en mouvement. Avec aujourd'hui près de 24 000 habitants, la rivale voisine de Caen compte près de 7 % d'étrangers sur l'ensemble de sa population, soit plus de 1 500 personnes. Un nombre auquel il faut ajouter des milliers d'Hérouvillais français d'origine étrangère.
En tout, 77 nationalités cohabitent ici. C'est la richesse et la diversité de cette ville, se réjouit son maire MoDem Rodolphe Thomas. Pour de nombreuses associations communautaires, qu'elles soient taïwanaises, maghrébines, Laotiennes ou encore espagnoles, le vivre-ensemble à Hérouville semble bien fonctionner. Je suis à 100% Hérouvillais et pour mes proches, c'est pareil ! Nous nous sentons bien ici car nous sommes bien intégrés et parce que nous pouvons parler avec les représentants des autres communautés, confie Adil Caglayan, président de l'association L'amitié turque qui regroupe plus de 110 familles sur la commune.
Contre l'isolement et le communautarisme
Ce sentiment d'intégration est également celui des représentants de la communauté algérienne, la plus importante en nombre à Hérouville. Nos familles se sont bien intégrées. Nous vivons bien dans cette ville très chaleureuse pour nous. Nous ne nous sentons pas isolés dans cette mixité. Nous parlons franchement entre nous. Il n'y a pas de manque de respect., souligne Amar Amri, président de l'association culturelle franco-algérienne en Basse-Normandie.
Ce résultat positif, Hérouville le doit à la politique mise en place par François Geindre, l'ancien maire socialiste de la ville de 1971 à 2001, puis à celle de son successeur centriste, Rodolphe Thomas.
Avant mon arrivée, beaucoup de choses avaient déjà été réalisées et notamment la fête des communautés. Nous essayons aussi de favoriser l'insertion sociale et professionnelle de chacun. Si nous voulons lutter contre l'isolement mais aussi le communautarisme, et nous n'en sommes pas à l'abri, il faut favoriser la diversité, faire du soutien scolaire, susciter la rencontre autour d'activités diverses comme autour de l'emploi, explique le maire-conseiller général.
L'ouverture aux autres se cultive à tous les niveaux. Si la municipalité d'Hérouville tend la main aux communautés par les initiatives qu'elle prend, ces dernières répondent présentes mais vont aussi au-delà en étant force de propositions.
Avec d'autres communautés, nous travaillons à l'élaboration d'un programme culturel commun. Cette action est destinée à nos enfants, notre avenir, s'enthousiasme Amar Amri. Une proposition que le maire ne manque pas de soutenir. Hérouville a peut-être trouvé la formule pour faire cohabiter 77 nationalités. Cependant, l'équilibre reste fragile. Seule l'écoute au quotidien peut permettre d'assurer l'avenir de ce vivre-ensemble exemplaire.
En tout, 77 nationalités cohabitent ici. C'est la richesse et la diversité de cette ville, se réjouit son maire MoDem Rodolphe Thomas. Pour de nombreuses associations communautaires, qu'elles soient taïwanaises, maghrébines, Laotiennes ou encore espagnoles, le vivre-ensemble à Hérouville semble bien fonctionner. Je suis à 100% Hérouvillais et pour mes proches, c'est pareil ! Nous nous sentons bien ici car nous sommes bien intégrés et parce que nous pouvons parler avec les représentants des autres communautés, confie Adil Caglayan, président de l'association L'amitié turque qui regroupe plus de 110 familles sur la commune.
Contre l'isolement et le communautarisme
Ce sentiment d'intégration est également celui des représentants de la communauté algérienne, la plus importante en nombre à Hérouville. Nos familles se sont bien intégrées. Nous vivons bien dans cette ville très chaleureuse pour nous. Nous ne nous sentons pas isolés dans cette mixité. Nous parlons franchement entre nous. Il n'y a pas de manque de respect., souligne Amar Amri, président de l'association culturelle franco-algérienne en Basse-Normandie.
Ce résultat positif, Hérouville le doit à la politique mise en place par François Geindre, l'ancien maire socialiste de la ville de 1971 à 2001, puis à celle de son successeur centriste, Rodolphe Thomas.
Avant mon arrivée, beaucoup de choses avaient déjà été réalisées et notamment la fête des communautés. Nous essayons aussi de favoriser l'insertion sociale et professionnelle de chacun. Si nous voulons lutter contre l'isolement mais aussi le communautarisme, et nous n'en sommes pas à l'abri, il faut favoriser la diversité, faire du soutien scolaire, susciter la rencontre autour d'activités diverses comme autour de l'emploi, explique le maire-conseiller général.
L'ouverture aux autres se cultive à tous les niveaux. Si la municipalité d'Hérouville tend la main aux communautés par les initiatives qu'elle prend, ces dernières répondent présentes mais vont aussi au-delà en étant force de propositions.
Avec d'autres communautés, nous travaillons à l'élaboration d'un programme culturel commun. Cette action est destinée à nos enfants, notre avenir, s'enthousiasme Amar Amri. Une proposition que le maire ne manque pas de soutenir. Hérouville a peut-être trouvé la formule pour faire cohabiter 77 nationalités. Cependant, l'équilibre reste fragile. Seule l'écoute au quotidien peut permettre d'assurer l'avenir de ce vivre-ensemble exemplaire.
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