C'est un univers où tongs, maillots et peignoirs de bain sont rois et où le mot d'ordre est simple : se faire du bien ! Pour une demi-journée ou une escale de trois à six jours, les curistes affluent toute l'année à Luc-sur-Mer, Ouistreham, Cabourg et Deauville. "Début mai a été exceptionnel", se réjouit Garance Chalet, responsable commerciale et marketing à Ouistreham. Bain hydromassant, douche à jets, enveloppement d'algues...
A eux seuls, les noms des soins, exclusivement prodigués à l'eau de mer filtrée, suscitent le désir. "Nous dispensons près de 100 000 soins chaque année", indique Patricia Hennebert, directrice d'exploitation. "L'eau est pompée à 1,7 kilomètre au large du centre. Elle est filtrée avant de servir aux soins. Elle l'est de nouveau, avant d'être rejetée à la mer". A Luc-sur-Mer, le varech utilisé est récolté à marée basse, sur place. "C'est notre tradition depuis 1858".
Les Parisiens adorent, les Russes en raffolent
Le dernier-né des établissements calvadosiens a ouvert ses portes à Cabourg le 18 janvier dernier, "sous la neige", se souvient Stéphanie Chrunyk, responsable commerciale et marketing. Passé cet aléas climatique, les objectifs de fréquentation ont été atteints, même "dépassés", précise-t-elle. Le parcours marin et son eau de mer à 32° ne sont sans doute pas pour rien dans cette réussite.
"Le système de pompage est installé à 800 mètres de la cuve principale de la piscine, soit environ 300 mètres au large. Nous avons un positionnement tarifaire haut de gamme. Et 70% de notre clientèle est parisienne". A Deauville, le constat est identique. La crise ? quelle crise ? "Durant le week-end de l'Ascension, nous avons réalisé la meilleure journée depuis notre création. Nous recevons de plus en plus de Russes. Un facteur intéressant car cette clientèle dispose d'un fort potentiel d'achat", note Jean Le Bouder, le directeur.
Deauville contre-attaque, Trouville fait son retour
Mais qui dit client fortuné dit aussi exigences renforcées. Le centre deauvillais sera donc entièrement restructuré l'an prochain. "Nous fermerons en janvier pour trois à quatre mois de travaux". Autre chantier d'envergure pour l'économie du littoral, la réouverture au premier trimestre 2015 des cures marines de Trouville-sur-Mer, fermées en 1999. Le chantier a débuté il y a quelques mois. Sur une surface de 2 500 m2, le centre offrira 32 cabines de soins secs et humides et deux bassins, avec vue sur la mer naturellement.
Le complexe sera doté d'une capacité hôtelière de 103 chambres. En renouant avec la tradition balnéaire, la station espère relancer son attractivité. "Il est indispensable que la destination Calvados conforte sa place en matière de détente et de soins de soi", confirme Philippe Gay, directeur de Calvados Tourisme.
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