En cause : toutes ces substances utilisées au début du siècle dernier pour éviter les infestations d’insectes. Depuis trois ans Muséum travaille sur le sujet avec l’INSA de Rouen. “Nous savions que des traitements au pesticides à base d’arsenic ou de mercure avaient été faits. Nous voulions savoir s’il y avait des risques pour le personnel”, explique Sébastien Minchin, directeur du Muséum. Chaque année, une nouvelle équipe d’étudiants en 4e année du département Maîtrise des Risques Industriels et environnementaux, continue l’étude commencée.
Les résultats ? Les taux de produits dangereux sont bien en-dessous des seuil de nocivité. Néanmoins, des consignes de travail ont été données au personnel pour réduire au maximum les dégagements de produit. Il va sans dire que la maison a stoppé les traitements chimique pour se protéger des nuisibles au profit de méthodes douces tout aussi efficaces. En contrôlant le taux d’humidité et la température des pièces, elle protège ses collections sûrement et surtout sainement.
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