Les accusés, qui ont reconnu les faits, avaient tendu un guet-apens à leur victime le 26 mars 2012. Après l'exécution, ils avaient tenté de faire disparaître le corps en y mettant le feu. Compte tenu de l'excuse de minorité, ils encourent au maximum 20 ans de réclusion criminelle.
Selon l'accusation, les adolescents, au casier judiciaire vierge, avaient exécuté leur copain de classe parce qu'ils craignaient qu'il les dénonce pour un cambriolage commis quelques semaines auparavant.
Le jour du crime, les accusés avaient appelé Alexandre à plusieurs reprises sur son téléphone portable, lui demandant de les rejoindre près d'une route forestière où ils avaient l'habitude de se retrouver.
Sur place, ils l'auraient fait asseoir sur un rondin pour l'abattre de deux balles de pistolet dans la nuque avant d'asperger son corps d'essence et de le brûler. Le corps a été découvert en train de se consumer par des gardes forestiers.
Les morceaux d'une carte bancaire et le téléphone portable d'Alexandre, retrouvés sur la scène du crime, avaient permis l'identification rapide de la victime et facilité l'interpellation des quatre garçons, domiciliés dans le village voisin de la Feuillie. En garde à vue, les accusés, connus jusqu'alors pour des incivilités, avaient indiqué aux enquêteurs la mare où ils s'étaient débarrassés du pistolet.
Les procès se tiendront à huis-clos. Les verdicts et jugements sont attendus pour le 31 mai.
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