La Marseillaise fait de nouveau débat. Il y a quelque temps, une polémique était née du fait que des joueurs de l’équipe de France de football ne voulaient pas chanter l’hymne national dans sa version actuelle. Une association rouennaise leur a emboîté le pas. “Les jeunes de banlieue ne veulent pas chanter l’actuelle Marseillaise, ils ne se reconnaissent pas dans cette France qui exalte des valeurs guerrières”, soutient l’équipe de Fraternité Banlieues.
Réécrite par des jeunes
Créée en 2000 par le Père Paul Flament, l’association se bat pour promouvoir dans des quartiers dits sensibles des valeurs telles que le respect, le partage, la solidarité et la foi. Justement portée par ces valeurs, Fraternité Banlieues travaille sur la rédaction d’une “nouvelle Marseillaise”.
Ce texte a été rédigé par des dizaines de jeunes qui fréquentent un des six sites de l’agglomération où l’association est implantée. Ces quelques extraits entendent témoigner de l’aspect universaliste de cette “nouvelle Marseillaise” : “Nous sommes citoyens du monde (...) Nous chantons tous nos penseurs, Diderot, Rousseau et Voltaire (...) Nous chantons Shabbat, l’Aïd et Noël”. “Des paroles beaucoup plus conformes à l’esprit de la France”, affirme Paul Flament.
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